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Review concert The Mars Volta 20 mars 2002 à Bordeaux par Jaber (webmaster de Neohorizon, site sur The Mars Volta)

!!! Avis à tous ceux qui habitent les environs de Bordeaux et qui n’ont rien fait le soir du mercredi 20 mars 2002 : ce texte peut vous faire regretter de ne pas avoir été voir The Mars Volta en concert !!!

THIS IS A MESSAGE TO THE HANDSOME GIRL COMING FROM SAN SEBASTIAN : CONTACT ME AT REBAJ83@HOTMAIL.COM

Tout commence un jour de janvier où j’apprend le passage de MV en concert à Bordeaux sur notre très cher site « Rolodex Propaganda » [ ;)] . Seule une date figure ; pas de nom de salle. Tout accro d’ATDI que je suis, je décide de ne pas louper cet événement. Et me voilà l’idée en tête d’aller au concert (je précise au passage que j’habite Bayonne et que je devait retrouver deux potes de Poitiers le soir même à Bordeaux). Passent les jours et arrive la semaine du concert. Je décide alors de me renseigner sur le lieu du concert. Impossible de trouver la salle où se déroule le concert ! Toutes mes recherches me donne la date et la ville ! Jusqu’au moment où je tombe sur un site me disant que le concert à lieu au « Local ». Je décide de passer un coup de fil pour réserver trois places, pas question de se déplacer pour rien. Là encore, les renseignements et internet me donnent des numéros bidons ! Puis je fini par trouver un site perdu qui me dit que ça se passe au « CAT ». Je téléphone pour m’assurer qu’il reste des place, et me dégotte un plan « on ne peut plus sobre » sur le net.

Le mardi soir, n’ayant toujours pas la confirmation de mes potes, un gros doute pèse. Le tout c’est joué sur un coup de fil de dernière minute, à 30 min du départ du dernier train Bayonne/Bordeaux le mercredi même.

Arrivé à Bordeaux, je retrouve mes potes : nous voilà partis à chercher la salle à 20 minutes du concert à bord d’une AX dont le frein à main est bloqué : c’est pas gagné. Après quelques détours dans le centre et sur les quais de la Garonne, nous finissons par trouver le CAT, perdu sur les quais parmi les entrepôts. Vois le coin carrément glauque.

Nous entrons dans la salle, ma foi géniale d’apparence. Ambiance sombre, petite scène et bar à bière sur le côté. Pas plus de 200 personnes sont présentes. Au dessus du bar on peut lire l’écriteau : « Esprit correct exigé ». C’est rare de se retrouver parmi 200 personnes dont l’esprit est considéré comme correct de nos jours. La soirée est annoncée : The Apes commencent, Les Savi Fav enchaînent, et Mars Volta concluent. Le monde commence à s’attrouper devant la scène. Ca commence à jouer. Le chanteur tape du pied, vêtu d’un t-shirt moulant « tête d’aigle » et d’un jean serré. Ca sent le bon rock ’n roll sortit des bars miteux du fin fond des Etats-Unis. Des riffs bien saccadés, un son décapant l’oreille agrémenté par des sons psyché provoqués par la nana chelou sur le synthé. Quelques titres, le set n’est pas bien long.

On apprécie le retour au calme (et la pose bière), les oreilles en ont pris un coup.

Puis Les Savi Fav rentrent en scène. Le chanteur, dont l’accoutrement fait penser à celui d’un catcheur (le gars est blond, cheveux court, barbu, assez baraqué, et porte un collant noir et un top moulant rose de gonzesse). Le style est moins brutal, c’est du Pixies en plus bizarre. Le chanteur descend souvent dans la foule et tente des trucs sexuel avec des spectateurs, tout le monde a les boules (un catcheur obsédé !). Il tente aussi de jolies acrobaties sur le bar et sur une barrière de chantier. Dans la foule on peut apercevoir Cédric avec le regard d’un enfant émerveillé devant notre ami catcheur, ou encore Omar qui fait des aller-retour entre les loges et l’extérieur.

La pose bière est de retour. Ca discute sur le show qu’on viens de voir.

Cédric met un CD pour l’ambiance. Il balance une sorte de salsa mexicaine, la chose à laquelle on pouvais le moins s’attendre.
Puis c’est leur tour. Mars Volta monte sur scène. Tout le monde attend avec impatience.

Les aigus sont montés à fond, les oreilles sifflent, le son est agressif, pourtant personne n’a commencé a jouer : les delays de la guitare percent les tympans. Puis ça part : énergique et mélodique, un son très puissant et envoûtant. La plupart des gens sont dans l’expectative : Cédric s’agite dans tous les sens, Omar est dans son coin, le jean prêt à craquer, le batteur (sosie de Ben Harper) se débrouille plutôt bien, une bassiste assez discrète, et un gars planqué derrière un rideau qui bidouille sur un drôle de synthé. La décharge emo est surpuissante. Le set s’enchaîne, identique à celui en téléchargement sur Hell Paso - mis à part un passage d’Omar derrière le micro et quelques « lancés de micro sur cymbales » de Cédric qui frappent encore plus les oreilles - puis touche à sa fin sur « Roulette’s Dares ». Tout le monde a les oreilles en vrac.

Le groupe a fini et s’en va, malgré la demande de rappel.

On reste comptemplatif devant le nombre de pédales de delay devant la guitare d’Omar.
On commence peu à peu à vider la salle, les groupes prennent l’air sur le mini-parking.
Nos oreilles ont sifflées trois jour durant. Trois jour durant, les sons restaient dans l’oreille, laissant marque de cette soirée mémorable.

Alors à tous ceux qui sont restés chez eux ce soir là, vous avez raté quelque chose de terrible.

Jaber

 
 

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